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Il faut profiter des travaux du tram pour installer un réseau de chaleur à Liège

lundi 14 novembre 2016,

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Le mazout et le gaz naturel restent, à ce jour, les principales sources d’énergie utilisées pour le chauffage en milieu urbain |1|. Ces combustibles fossiles participent — le mazout, en particulier — de façon importante au problème de la pollution de l’air qui est devenu extrêmement préoccupant, puisqu’on estime que 12 000 décès par an doivent être, en Belgique, directement attribués à la mauvaise qualité de l’air, notamment en raison des émissions de particules fines |2|. L’impact de cette pollution est en outre réparti de manière très inégale puisqu’il touche beaucoup plus les personnes habitant les grands centres urbains que celles qui vivent en milieu rural. Liège, grande ville industrielle dense encaissée dans une vallée est donc particulièrement concernée.

Si le trafic automobile et l’industrie sont largement pointés du doigt en la matière, la combustion d’hydrocarbures pour le chauffage est également une source majeure d’émissions de particules fines, en plus d’être une source d’émission de gaz à effet de serre |3|, ce qui ne peut plus être ignoré à l’heure ou rentrent en vigueur les accords de Paris |4|. Le chauffage étant un besoin fondamental et local essentiel, il est indispensable d’apporter des solutions à ce double problème posé par les systèmes actuellement en fonction.

La Ville de Liège a d’ores et déjà marqué son engagement dans la question des énergies de chauffage et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre en se fixant un objectif de réduction de 20 % à l’horizon 2020 |5|. La présente note propose, pour contribuer à atteindre cet objectif puis à le dépasser, de mobiliser un outil simple et largement utilisé dans d’autres pays européens : le réseau de chaleur urbain.

Nous identifions en outre dans les prochains travaux du tram une possibilité majeure de faciliter le déploiement d’un tel réseau de chaleur et de réduire le coût de l’infrastructure — qui est généralement l’un des obstacles à l’usage de cette technologie. Profiter des travaux de construction de la première ligne de tram pour poser l’axe principal d’un réseau de chaleur liégeois nous semble une opportunité à ne pas manquer.

La solution du réseau de chaleur

Le réseau de chaleur, assez peu développé pour l’instant en Belgique |6|, se définit comme un « ensemble de canalisations empruntant la voirie publique ou privée et qui alimente en chauffage et en eau chaude sanitaire une série de bâtiments. La chaleur est produite par une unité de production et ensuite transportée par une fluide caloporteur dans divers postes de livraison de la chaleur aux utilisateurs » |7|.

Principe d’un réseau de chaleur

Le réseau de chaleur présente de nombreux avantages en milieu urbain, ce qui explique son succès croissant |8|. Parmi ces avantages, citons notamment la maîtrise des coûts énergétiques liés à la variété d’énergies utilisables dans les unités de production (du charbon à la biomasse), son utilisation plutôt simple, la sécurité que procure la combustion en un point centralisé, réduisant ainsi les risques propres à chaque immeuble,... La centralisation de la production de chaleur permet également une large économie d’échelle et donc la distribution d’une énergie à plus faible coût. Enfin, un réseau de chaleur permet la réduction des rejets atmosphériques de manière conséquente, en fonction de l’énergie utilisée.

Si l’on ajoute qu’il existe à Liège des sources de chaleur non valorisées, on peut considérer que cette solution technique est particulièrement bien adaptée à l’agglomération liégeoise.

Quelle(s) source(s) de chaleur ?

Le fonctionnement de base du réseau de chaleur consiste en un fluide chauffé (en règle général de l’eau) alimentant un réseau de bâtiments via des sous-stations installées sous ceux-ci. Cette infrastructure doit donc une grande partie de son intérêt au type d’énergie utilisé pour chauffer ce fluide au sein d’une unité de production. Centraliser la production de chaleur permet une véritable économie d’échelle  : il convient donc de se poser la question de la ou des sources de chaleur à exploiter à Liège.

Le tableau suivant reprend les différentes possibilités en mettant en avant à chaque fois avantage et inconvénients |9|. Notons que nous excluons d’office de notre étude les énergies fossiles, attendu que l’objectif ici est bien environnemental.

Énergie  Description  Avantages  Inconvénients
Chaleur Fatale  Récupération de la chaleur produite dans l’industrie  Source gratuite,rRécupération de la chaleur perdue  Coûts liés à la pompe à chaleur si température insuffisante
Déchets ménagers et industriels  Bio-méthanisation de la matière organique résiduelle : production d’un biogaz et d’un digestat valorisable comme engrais  Diversification du revenu des agriculteurs et/ou incinérateurs, possibilité de valoriser le digestat, valorisation des déchets organiques, biogaz stockable, possibilité de co-génération (électricité) en cas d’incinérateur  Investissement élevé, intéressant seulement si la biomasse vient de proximité
Biomasse  Bois, déchet de bois, déchet agricole et déchet de paille  Faible coût de revient, facilité à se fournir localement, neutre en Co2 Coût de maintenance et de transport élevés, nécessité d’une grosse étude d’incidence (et notamment sur la disponibilité de la matière) ainsi qu’un plan d’approvisionnement
Énergie solaire thermique Panneaux Facile d’utilisation, très propre, incidence CO2 faible  Assez cher

Il est également tout à fait possible et souhaitable de baser la production de chaleur sur plusieurs sources, ce qui sécurise l’approvisionnement mais est aussi l’occasion de mutualiser de petites sources de chaleur (telles que les chauffe-eau solaire) ou des sources diffuses. Ce pourrait être l’occasion d’installer des surfaces importantes de solaire thermique.

À Liège comme ailleurs, il semble donc intéressant de travailler conjointement sur plusieurs type d’énergies, en valorisant notamment la filière bois, très largement accessible de par la proximité des Ardennes, et les déchets ménagers et industriels organiques, tout en essayant au cas par de récupérer l’énergie fatale sur le tracé du parcours partout où cela est possible et rentable.

L’intercommunale Intradel a largement investi dans la création d’Uvelia, qui vise à la valorisation énergétique des déchets ménagers. Cette unité produit d’ores et déjà une quantité annuelle d’énergie, estimée à près de 240 millions de kW/h. Elle serait en l’état tout à fait capable d’alimenter un réseau de chaleur (c’est d’ailleurs en projet, voir plus bas). Par ailleurs, elle devrait se voir adjoindre sous peu une nouvelle usine de bio-méthanisation capable d’améliorer encore ses performances, le dossier pour celle-ci semble bien engagé. Nous pensons que ces différentes sources seront à même d’alimenter le futur réseau de chaleur pour lequel nous plaidons ici.

Valorical : observer et reproduire ?

Un réseau de chaleur alimenté par les infrastructures d’Uvelia n’est pas une idée neuve puisqu’un tel projet est justement en cours de réalisation : il s’agit du projet « Valorical » |10|.

Ce Groupement d’intérêt économique (GIE), associant l’intercommunale Intradel, la Société anonyme publique Urbeo Invest (filiale de la régie autonome immobilière herstalienne Urbeo) mais aussi l’asbl Liège-Energie (Ville de Liège), vise à mettre en place un réseau de chaleur d’une vingtaine de kilomètres alimenté par incinération de déchets. Si le tracé définitif du réseau envisagé n’est pas encore connu, il semble cependant acquis que celui-ci se concentrera sur la Ville de Herstal avec, peut-être, une extension jusqu’à Coronmeuse |11|.

L’usine Uvelia

Lancé dans le cadre de la candidature liégeoise à l’exposition international de 2017, le projet a avancé depuis lors et semble à présent en voie de se réaliser |12| avec un coût de plus de 12 millions d’euros, obtenu grâce au FEDER |13|. Valorical envisage la mise en place d’une structure mixte qui serait chargée du développement, du financement et de la gestion du réseau.

Ce projet ambitieux va dans le bon sens et nous plaidons pour son extension vers le centre et le sud de l’agglomération, et notamment vers le centre-ville de Liège.

Profiter des travaux du tram

Le coût important de l’infrastructure explique en partie la difficulté et la lenteur du développement de tels réseaux en Belgique |14|.

Pour réduire ces coûts, l’agglomération liégeoise bénéficie d’une opportunité unique : les travaux du futur tramway. En effet, ceux-ci impliqueront nécessairement l’ouverture de la voirie sur l’ensemble de l’axe du fond de vallée afin de pouvoir installer son infrastructure et détourner les canalisations existantes sous l’assiette du futur tramway (les fameux « impétrants »). Coupler le chantier du tramway à l’installation d’un réseau de chaleur, c’est donc profiter d’une occasion unique de réaliser un système de chauffage urbain écologique et plutôt bon marché.

Cette opportunité est d’autant plus intéressante que le tracé du tramway passe à proximité immédiate d’un grand nombre de bâtiments publics importants et de grosses promotions privées auxquels il pourrait offrir à court terme, dans le cadre d’une rénovation prévue, et à plus long terme, dans le cadre des remplacements de chaudière à venir, une véritable solution énergétique pour le futur.

Outre l’« écoquartier » de Coronmeuse, la Cité Administrative (dont la rénovation est imminente) et l’hôpital de la Citadelle (dont une rénovation lourde vient d’être décidée) ; nous pouvons citer :

— Le long de l’axe principal dessiné par le tracé du tram : le projet « Paradis Express » aux Guillemins (ensemble mixte de logements et bureaux le long de l’esplanade, développés par Fedimmo) ainsi que l’ensemble du site du Val Benoît (en cours de rénovation sous l’égide de la SPI).

— Le long d’un axe secondaire à tracer vers Outremeuse et le Longdoz via le Pont Atlas : les nouveaux immeubles prévus sur le site « Intermosane », l’école du Barbou, transformation des polycliniques Brüll et, bien entendu, l’ensemble du site de Bavière, puis le pôle Van Beneden/Delcourt de l’Université (où l’institut d’interprétariat est en passe d’être implanté) jusqu’au projet « Barvaux » et à la rénovation de l’hôtel « Alliance », en attendant une prolongation le long de l’axe du Boulevard de l’Automobile.

— Le long d’une antenne à tracer vers Sainte-Marguerite : le Palais des Princes-Evêques, le projet « Buelens » et l’ensemble des développements immobiliers encore prévus autour du cadran, l’ensemble des projets liés au Master Plan de Sainte-Marguerite, la requalification de l’hôpital Saint-Joseph.

— Le long d’une boucle à tracer entre le Pont des Arches et le Boulevard d’Avroy : le site du XX Août de l’Université de Liège (dont la question du déplacement de la chaufferie est d’ores et déjà envisagée), la requalification de l’ancienne bibliothèque des Chiroux, la rénovation de l’Athénée Charles Rogier.

— Le long d’une antenne à tracer vers Jonfosse : le projet de nouvelle piscine publique, le pôle scolaire, l’ancienne abbaye de Saint Laurent (qui pourrait devenir une faculté de l’Université).

Ce tour d’horizon rapide ne saurait, bien sûr, être exhaustif et ne prend en compte que les immeubles dont la construction ou la rénovation lourde est prévue dans les prochaines années. Ils représentent déjà une masse critique de plusieurs centaines de milliers de mètres carrés et, à eux-seuls, suffisent déjà à justifier le déploiement d’une infrastructure telle que celle pour laquelle nous plaidons.

Au fil du temps ; d’autres immeubles publics ou privés situés le long du réseau seront amenés à se connecter au réseau, à l’occasion, par exemple, d’un remplacement du système de chauffage.

L’exemple de Dijon

L’axe principal du réseau de chaleur de Dijon (source : Grand Dijon)

Le projet que nous défendons ici et qui consiste à profiter du chantier du tramway pour mettre en place un réseau de chaleur en sous-sol n’est pas inédit : l’Agglomération de Dijon s’est commencé la réalisation d’une telle entreprise en 2011 |15|, avec l’objectif de poser 30 km de canalisations en de créer 120 sous-stations (points d’échange thermique entre le réseau et ses utilisateurs). Le réseau est alimenté par deux sources de chaleur : au nord par un incinérateur de déchet secondé d’une chaufferie au gaz et au sud par une chaufferie au bois. Le réseau se nourrit à 80 % d’énergies renouvelables.

Des bâtiments résidentiels, des commerces et des services publics y sont déjà raccordés, notamment l’Université de Bourgogne. L’Agglomération du Grand Dijon prévoit le raccordement au réseau, à moyen terme, de plusieurs écoquartiers ou du CHU.

Les travaux du tramway dijonnais ont demandé l’ouverture de larges tranchées sous la surface du tracé pour détourner des canalisations existantes. Profiter de ces travaux pour permettre la mise en place des canalisations des travaux a donc permis de limiter fortement les coûts, ce qui a permis d’accélérer la rentabilité du projet — les opérateurs dijonnais estimant que dès l’année 2020 l’infrastructure sera capable de facturer à ses clients le total des 180 GW/h par an.

En outre, le Grand Dijon a créé une vingtaines d’emplois pour la gestion et l’entretien du réseau et chiffre à 37 000 tonnes d’équivalent CO2 l’économie effectué grâce à ses 80 % de renouvelable.

Une expertise locale au Sart Tilman

Si l’exemple dijonnais peut être inspirant, l’agglomération liégeoise possède déjà une expérience probante en matière de réseau de chaleur : le site universitaire du Sart Tilman utilise cette technologie... depuis 1966 |16| !

Long de 22 km, ce réseau dessert tout le campus et le CHU depuis l’implantation des deux institutions sur le site. Il est alimenté par un système de chaudières. Si celles-ci ont été conçues à leur origine pour fonctionner au fioul, elles ont étés adaptées au fil du temps pour pouvoir fonctionner d’abord au gaz naturel puis, depuis 2008, pour partie avec la filière bois. La décision de changer le type d’alimentation a été simple à mettre en œuvre grâce de par la nature même du réseau de chaleur.

D’autres expériences dans la région ont eu lieu en la matière, à Visé notamment |17| ou un « écoquartier » de 200 logements a intégralement pris cette option dès le départ pour se chauffer, pour une économie pensée de l’ordre de 85 000 euros par an par rapport à l’utilisation de mazout |18|.

Un fonctionnement à penser

Même en profitant des travaux du tramway, le coût d’investissement reste conséquent. À Dijon, ce sont 40 millions d’euros qui seront investis sur 25 ans, comprenant la pose du réseau, la création des centres de production et la mise en place de 120 sous-stations. La facture serait toutefois nettement moindre à Liège, puisque les sources de chaleur sont déjà présentes ou en passe de l’être |19| et que leur gestionnaire a d’ores et déjà manifesté son intérêt pour ce type de projet, en mettant sur pied Valorical.

Si l’investissement est amortissable en 20 à 30 ans selon le CEREMA, centre d’études dépendant du Ministère de l’Environnement français |20|, la proposition que nous faisons ici suppose la mobilisation assez rapide des fonds nécessaires au lancement du projet dans un délai compatible avec les travaux du tram. L’option la plus réaliste consisterait sans doute à faire grandir rapidement le projet Valorical, en sollicitant le secteur privé à travers la Société d’économie mixte envisagée (permettant de garantir le pilotage du projet par les pouvoirs publics tout en faisant entrer des fonds privés dans le montage) mais aussi en sollicitant un appui des outils de financement public régionaux.

Considérations techniques

L’analyse détaillée des caractéristiques techniques à prévoir pour l’installation de ce type de réseau est du ressort de bureaux d’études spécialisés. Il est cependant utile de préciser ici les éléments suivants.

Tout d’abord, la mise en place de ce réseau devra se faire de manière phasée : ne seront pas raccordée d’emblée tous les immeubles qui peuvent l’être, pour la simple raison que ceux-ci ne suivent pas tous le même agenda. Il est donc primordial de prévoir un dimensionnement suffisant à la fois du réseau en tant que tel, mais surtout des chaufferies afin de pouvoir permettre à l’avenir le raccordement des futurs immeubles qui en verraient l’utilité.

Travaux d’installation du réseau de chaleur de Dijon

Il faut donc penser les travaux à prévoir dans la revalorisation des unités de production d’Intradel en pensant au futur. Uvelia présente d’ores et déjà une capacité très significative, qui sera encore accrue par l’usine de biométhanisation, permettant d’envisager la desserte d’un réseau de chaleur beaucoup plus important que celui qui est actuellement envisagé — et dont l’ampleur grandira d’ailleurs au fur et à mesure que l’isolation du parc desservi progressera. Si toutefois la capacité de production devait s’avérer insuffisante, une solution pourrait consister à relancer le projet, a priori abandonné, de transformation de l’ancienne usine de production d’Intradel par son adaptation à la filière bois.

Il semble par ailleurs évident que la mise en place d’un projet de cette envergure doit être pensé dans une vision de long terme. Ainsi, dès la base il faudra penser le réseau pour que celui-ci réponde aux normes les plus avancées en matières d’environnement et de durabilité pour les matériaux utilisés.

Conclusion

Alors que de nombreux bâtiments publics situés à proximité des voies de tramway à venir attendent leur construction ou une rénovation lourde, nous pensons qu’il est tout à fait légitime d’inclure dès à présent à l’agenda la question de l’énergie de chauffage. Profiter du double effet d’aubaine que constituent le futur chantier du tram et l’installation probable de Valorical pour étendre l’ampleur de ce (projet de) réseau de chaleur nous apparait comme primordial, à l’heure où l’Europe entière cherche à la fois à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à diminuer sa facture énergétique.

Il est temps que l’agglomération liégeoise inscrive effectivement son rapport à l’énergie dans une vision prospective et respectueuse de la planète, tout en faisant un grand pas en avant en faveur des engagements climatiques belges.

Nous avons la chance de pouvoir profiter d’un exemple simple et efficace à proximité immédiate (au Sart-Tilman) et, plus lointainement, d’une réalisation fort similaire à celle que nous prônons (à Dijon) pour mettre en place à moindre coût une solution énergétique qui apparaît comme évidente à de nombreux acteurs aujourd’hui. Nous devons en profiter.

Enfin, nous sommes persuadés que les avantages d’un tel réseau sont tels en matière de gain d’énergie, de flexibilité, de réduction des risques et de simplicité d’utilisation que nombreux seront les promoteurs privés qui voudront se raccorder sur le réseau à moyen terme, à l’occasion d’une rénovation de chaudière ou pour des constructions neuves, assurant ainsi une rentabilité à moyen et long terme du projet.

La triple échéance des chantiers d’Uvelia, de Valorical et du tramway approchant, il est donc plus que temps d’agir et de s’atteler dès aujourd’hui à proposer à Liège de demain une énergie propre et accessible !

|1| S’il est difficile de trouver des chiffres propres à la Ville de Liège, « L’Etude sur les consommations résidentielles d’eau et d’énergie dans les ménages », menée par Aquacole et le CEHD en novembre 2015 montre que pour l’arrondissement de Liège, la consommation d’énergie résidentielle finale (qui ne reprend donc pas exclusivement les données de chauffage) est lié à 46,4% sur la combustion de gaz naturel et à 26,6 % sur le mazout.

|2| « La qualité de l’air belge est une des plus mauvaises d’Europe », lesoir.be avec Belga le 31 janvier 2016.

|3| Dans la Région de Bruxelles Capitale, par exemple, 69 % des émissions de GES seraient liées au chauffage, selon Bruxelles-Environnement.

|4| Accords qui, rappelons-le vont imposer à la Belgique une baisse de 35 % de ses émissions de gaz à effet de serre.

|5| Lire notamment sur le site de la Ville de Liège, la rubrique « Climat » : www.liege.be/infos/climat

|6| À la différence d’autres pays : les réseaux de chaleur couvraient en 2007 notamment 90 % des besoin de chauffage de l’Islande qui bénéficie, il est vraie d’une géothermie particulière, mais aussi 70 % des besoins en Corée, plus de 40 % en Lituanie, en Pologne et en Finlande etc...

|7| « Etude à la mise en place de réseaux de chaleur en Région wallonne » mémoire présenté par Séverine SCHOEPGES sous la coordination de Sophie Leruth, 2011

|8| Voir http://celsiuscity.eu/ par exemple

|9| Nous reprenons ici très largement les travaux déjà cités de Séverine SCHOPEGES en 2011.

|10| Projet dont on peut trouver une brève description sur le site www.valorical.be.

|11| Un marché de service est en passe d’être lancé et nous en saurons plus dans les mois qui viennent. Le projet initial prévoyait de desservir l’hôpital de la Citadelle. Nous ignorons pour l’heure si ce sera effectivement le cas.

|12| Urbéo-Invest parle d’une mise en service fin 2020.

|13| Plus de 5 millions d’euros seront pris en charge par l’Europe, le restant par la Fédération Wallonie Bruxelles et la Région wallonne.

|14| On considère que le prix de l’installation d’un réseau de chaleur varie entre 1000 et 2000 euros/mètre pour les canalisations, et tombe autour de 300 euros/mètre pour une zone en cours d’aménagement. Il est difficile de chiffrer exactement le prix de l’installation pour le cas du tramway liégeois mais l’effet d’aubaine est évident. http://reseaux-chaleur.cerema.fr/reseaux-de-chaleur-couts-et-aides-publiques

|15| Les sites de l’Agglomération du Grand Dijon et celui du réseau de chaleur en tant que tel, Dijon Energie proposent tous deux des analyses détaillés. Voir www.grand-dijon.fr et www.dijon-energies.fr

|16| « Le Réseau de chaleur du Domaine, de la tuyauterie à l’urbanisme », Maud Leloutre et Christian Evens, in Dérivations, mars 2016.

|17| « Chauffage collectif original à Visé », F. Braibant, in rtbf.be, 29 mars 2010.

|18| Voir le site valbiom.be qui propose une brochure sur ce thème.

|19| Et budgetisés. Intradel n’attend plus qu’un feu vert de la région Wallonne pour démarrer la construction de l’usine de méthanisation.

|20| Déjà cité plus haut, reseaux-chaleur.cerema.fr.

 

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