Quand la ville se défait et cède la place à un territoire morcelé, atomisé, à un mélange de ville et de campagne qu’on appelle « rurbanisation », la voiture individuelle s’impose comme unique solution de mobilité, la mixité sociale recule, des ghettos se créent, l’espace public l’est de moins en moins et les coûts des services publics explosent, au détriment de tous. Pour urbAgora, l’aménagement du territoire doit donc être considéré comme en enjeu social à part entière. Comment inverser la tendance ? Comment éviter de stigmatiser des comportements individuels largement contraints pour faire émerger le caractère collectif des choix qui se posent ? Quels modèles alternatifs à celui de la « villa quatre façade » peut-on mettre en avant ? Comment instaurer un véritable droit à la ville pour tous et en particulier pour ceux qui ont le plus de difficultés à trouver un logement ?
Avec Mathilde Collin (urbAgora), Michel Dachelet (cabinet du ministre Henry) et Jean-Baptiste Godinot (Objecteurs de croissance) et Jean-Marie Halleux (professeur au département de géographie économique de l’ULg).
Cet événement a lieu dans le cadre de la semaine de la solidarité.