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À NOTER
La plupart des lieux présentés ci-dessous ne sont pas accessibles librement sans guide, laisser-passer ou autorisation préalable. Nous vous invitons à prendre contact directement avec ces partenaires si vous souhaitez admirer de plus près les fruits de leurs projets d’apiculture...
Par ailleurs, pensez à vérifier les horaires d’ouverture des espaces verts traversés avant d’entamer votre périple ou vos explorations parallèles. Par exemple, le cimetière de Sainte-Walburge est accessible tous les jours entre 8h30 et 16h30 ; certains parcs ne sont ouverts qu’en journée.
En vert sur la carte : une portion alternative un peu plus courte à suivre dans le cas où le cimetière serait fermé.
Que ça ne vous empêche surtout pas de prendre du plaisir lorsque vous emprunterez les chemins de traverse de cette balade thématique, de manière à avoir un aperçu de la boucle de randonnée urbaine « Liège Orbitale »... ni de vous renseigner par vous-même sur tout ce qui touche à l’apiculture urbaine !
Alors enfilez vos chaussures de marche, glissez une gourde dans votre sac et partez à la découverte des hauteurs de la rive gauche. Pensez à rester prudent si vous vous approchez des ruches et n’hésitez pas à nous laisser vos impressions au bas de cette page.
Distance : 12km
Dénivelé : moyen
Durée : +- 3h30
Découvrez ci-dessous les initiatives apicoles présentées lors de la balade du 8 mai, dans le cadre du Festival Nourrir Liège 2022
- 1. LES RUCHES CONNECTÉES DE LA PROVINCE DE LIÈGE — « La gagnante, c’est l’abeille. »
→ Rue Fond Saint-Servais 12
⎔ Apiculteur : Christophe Close
ℹ︎ http://www.provincedeliege.be/fr/ruchesurbaines
Depuis 2011 et le plan Maya, la Province soutient l’activité apicole via sa miellerie mobile, ses ruches didactiques (Hexapoda à Waremme et au château de Jehay), ses plantations mellifères ou ses distributions de graines. En 2021, elle a installé sur 3 sites (le Val Benoît, la rue Fond Saint-Servais, le Campus 2000 à Seraing) des ruches connectées dans le but de s’engager davantage pour la préservation de l’environnement.
Ces ruches sont associées à une station météo, équipées de balances, de thermomètres et de caméras afin d’étudier de manière optimale leur fonctionnement et observer ces sentinelles bio-indicatrices que sont les abeilles. Elles permettent ainsi de mettre en perspective les différentes données, d’anticiper les actions des abeilles et de connaître l’état de santé de leurs colonies, de jour comme de nuit.
Le système permet de faire moins de visites dans la ruche : « la gagnante c’est l’abeille » car on peut déterminer la fin ou le début d’une miellée, les conditions d’élevages, l’hygrométrie, la température, le mouvement de l’essaim et cela, sans déranger les occupantes.
Cela permet également à la Province de transmettre à ses partenaires de recherche, aux enseignants et aux formateurs diverses informations qui aideront à déterminer les périodes de floraison, d’équilibre ou de manque de nourriture, mais aussi à évaluer l’impact des pratiques environnementales telles que les aménagements paysagers ou les couverts végétaux.
- 2. LE RUCHER DU COLLÈGE SAINT-BARTHÉLÉMY — « L’abeille est un modèle à la fois pour le biologiste et le philosophe. Elle est un sujet d’étude, d’émerveillement et de méditations toujours fécond. »
→ Rue Hors Château 31
⎔ Apiculteur : Didier Brick
Les possibilités offertes par les vergers et terrasses des coteaux de la Citadelle, au pied desquels se trouve l’école, sont multiples : notamment un ensoleillement optimal et des ressources précieuses (les vergers des sœurs de Sainte-Croix, les nombreux merisiers, saules, robiniers faux-acacias, tilleuls, ronces, aubépines et autres essences de bois locales).
L’apiculteur et enseignant Didier Brick voulait en profiter pour faire découvrir le monde de l’apiculture aux élèves du Collège. Ils ont ainsi créé « Api St-Bar » en 2006 ; les élèves des cours de dessin créent les étiquettes pour l’illustration du miel des Coteaux de Saint-Barthélémy et d’autres gèrent les ruches avec Didier : « Un beau projet au grand air qui fait prendre conscience aux élèves des menaces qui pèsent sur l’environnement et sur les abeilles. »
Source : https://www.cari.be/medias/abcie_articles/111_apistbar.pdf
- 3. L’ÉCO-CENTRE LA CITÉ S’INVENTE — « Il n’y a pas d’alternative aux alternatives. »
→ Rue du Baneux 75
⎔ Apiculteur : Frédéric Yans
ℹ︎ http://www.lacitesinvente.be
Créée en 2006 par un groupe de jeunes issus des secteurs de l’environnement et de la culture, la Cité s’invente est une asbl d’éducation relative à l’environnement, et son principal projet a été la création d’un éco-centre au cœur de Liège, en vue de questionner par la pratique les alternatives écologiques disponibles pour tous.
Ils aménagent un site depuis 2009 présentant de manière didactique (par des formations et des démonstrations pédagogiques) des techniques respectueuses de l’environnement et ayant trait aux 4 thématiques qu’ils développent : l’énergie, l’habitat, la biodiversité et l’alimentation. Et cela, tout en reflétant et en valorisant le savoir-faire de notre région.
La parcelle de l’éco-centre est située sur les vestiges du charbonnage du Bâneux et comprend un bâtiment d’accueil, une cuisine extérieure, un potager en bacs et des aménagements « nature » : hôtels à insectes, mares, ruches, vergers, vignes, haies vives, etc.
- 4. LES REINES DE LIÈGE — « Une pépinière-rucher comme un enjeu de qualité de vie. »
→ Boulevard Hector Denis 303
⎔ Apicultrices : Anaïs Laurent et Aurélie Molle
ℹ︎ http://www.facebook.com/lesreinesdeliege
L’importance des insectes pour les écosystèmes interconnectés constitue la base de la chaîne alimentaire de tout un écosystème urbain. Les insectes représentent environ 70 % de toutes les espèces animales et leur présence est essentielle à l’équilibre planétaire, menacé depuis plusieurs années : l’asbl l’a bien compris.
La pépinière des Reines de Liège vise ainsi à restaurer un maillage de la biodiversité en zone urbaine liégeoise (au moyen de toitures et façades végétalisées, de vente ou distribution de plantes mellifères, d’ateliers nichoirs, etc.) et se présente comme un lieu de partage d’expériences et d’échange de bonnes pratiques pour les apiculteurs de la région, mais également d’exploration de techniques apicoles différentes, dites « écologiques ».
Enfin, les Reines souhaitent informer et sensibiliser sur la flore sauvage indigène et mellifère par le biais d’ateliers et de conférences. Ainsi, le cœur de leur démarche est de mettre en place tout ce qui peut accélérer la présence d’insectes en ville.
Source : https://miimosa.com/be/projects/une-pepiniere-rucher-pour-favoriser-la-biodiversite-urbaine
- 5. MIEL MAYA HONING (et sa ruche kényane) — « Beekeeping for development »
→ Rue Sainte Walburge 207
⎔ Apiculteurs : Guy Massart et Aliénor Petit
ℹ︎ http://www.maya.be/fr
La mission de Miel Maya Honing s’appuie sur la Déclaration des droits de l’Homme et consiste à améliorer les conditions de vie des communautés rurales du Sud et à établir une relation mutuelle équitable avec le consommateur du Nord, tout en aidant les apiculteurs issus de ces communautés à s’organiser sous la forme d’une entreprise à finalité sociale.
Au Nord, l’asbl réalise un travail de sensibilisation et de formation aux enjeux communs globaux de tous les apiculteurs. Au Sud, elle appuie des organisations apicoles afin de se professionnaliser et de s’auto-financer dans le respect des trois piliers du développement durable. En 2022, elle repeuple une ruche kényane au cœur du Terril Batterie Ancien, à Liège.
Sur le plan environnemental, Miel Maya veille à éviter les dérives d’une apiculture intensive et encourage les bénéficiaires de ses actions à des pratiques respectueuses de l’environnement. Elle souhaite ainsi éviter que le syndrome de mortalité des abeilles ne se produise également au sud.
- 6. LA FERME DES ENFANTS — « Les enfants et les animaux d’abord ! »
→ Rue Vieille Voie de Tongres 48
⎔ Apicultrice : Axelle Reul
ℹ︎ http://www.lafermedesenfantsdeliege.be
La Ferme des Enfants figure à l’inventaire du patrimoine monumental de la Belgique et dispose à l’arrière d’un terrain d’une superficie de 25.000 m². Elle organise depuis 1993 des activités scolaires et extrascolaires axées sur la découverte de la vie à la ferme, l’alimentation saine et équilibrée, la connaissance de la nature, la protection de l’environnement et la stimulation à la créativité des enfants qu’elle reçoit.
« Le système ’ferme’ permet d’effectuer des approches globalisantes, réflexives, qui suscitent un questionnement et une mise en relation permanente motivée par la responsabilité que l’on a (puisque l’on gère des êtres vivants, des plantes et des animaux) avec un souci de réussir l’intégration des activités de l’homme dans le fonctionnement de la société et des écosystèmes. »
La Ferme des enfants offre un espace de jeux, de détente, d’observation et d’apprentissages multiples aux enfants de telle façon qu’ils apprennent à mieux connaître et apprécier leur environnement. Les activités se déroulent de façon quasi permanente à l’extérieur, pour le plaisir de tous.
- 7. LA FERME DE LA VACHE — « Le jardinage comme outil d’insertion »
→ Rue Pierreuse 113-117
ℹ︎ http://www.cpasdeliege.be/index.php/action-sociale/insertion/ferme-de-la-vache
Depuis 1998, la Ferme de la Vache développe un projet conciliant des actions d’insertion sociale et de citoyenneté en sensibilisant les participant·es à se reconnaître comme acteur·rices, producteur·rices et consommateur·rices.
Elle veut favoriser la découverte de la nature, le respect de l’environnement, la culture biologique, le compost et la cuisine du jardin, mais également les rencontres et les échanges qui permettent de valoriser les personnes.
Elle mise sur le développement d’activités où l’accent est mis sur le travail collectif afin de permettre un brassage social où des personnes de toutes classes sociales se côtoient sans clivages ni étiquettes en s’appuyant sur le principe que tout citoyen a droit à un logement décent, à la protection d’un environnement sain et à l’épanouissement social et culturel.
Source : http://www.cpasdeliege.be/images/pdf/Livret_Ferme_de_la_vache.pdf