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« Cathédrale-Nord » ou le droit à la ville

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Cette étude — cette « contre-étude » — sur le quartier « Cathédrale-Nord », à Liège, est un travail collectif mené durant plus d’un an au sein d’urbAgora et dont les principaux auteurs sont François Bertrand, Julia Luxen, Thomas Moor et François Schreuer pour le texte, et Nicolas Bomal pour la photographie. Ils sont tous les cinq membres du Conseil d’administration. Elle a bénéficié du regarde critique, des apports, de la relecture de nombreuses personnes au sein de l’association. Cette étude a été présentée publiquement lors d’une conférence de presse, le 8 décembre 2010, à la Maison de la presse de Liège.

Elle est téléchargeable au format pdf.

Table

  1. Introduction
  2. Les mutations à l’œuvre dans le quartier
  3. Récréer le lien avec le fleuve, aménager les quais
    1. Projets en cours pour l’aménagement du Quais sur Meuse
    2. Le processus de construction du projet : un enjeu démocratique et urbanistique en soi
    3. Pour une vision globale de l’intérêt général : des exemples à l’étranger
    4. Propositions alternatives pour l’aménagement du Quai-sur-Meuse
  4. Mettre en place une politique de stationnement intégrée
  5. Investir l’espace public
  6. Envisager l’implantation du musée Simenon
  7. Accepter la présence la prostitution dans le quartier
  8. Accroître la maîtrise publique du foncier
  9. Ré-affecter le parking St Denis
  10. Conclusion

 

Le forum de cet article

5 messages

« Cathédrale-Nord » ou le droit à la ville
posté le 22 décembre 2010 par Benjamin

Nous étions présent à cette conférence de presse. Les images sont très alléchantes, mais il faut être réalistes. Avons nous les moyens et les capacités de faire cela aujourd’hui ? Ne risque-t-on pas de voir la ville tomber dans une dette trop grande ?

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« Cathédrale-Nord » ou le droit à la ville
posté le 10 décembre 2010 par Alain Vito

"les pouvoirs publics ont la faculté de réguler selon des règles légales et objectives. " Effectivement. En théorie seulement, à mon avis. Vu l’état de certaines zones urbaines, il est parfois tentant d’accepter un compromis qui hypothèque le bien être des riverains, ou plus largement, des urbains pour voir un promoteur remplir une dent creuse. C’est même un peu plus dur que cela.... Les exemples ne manquent pas, qui ont, pour de longues années, anéanti des quartiers entiers. Les zonings commerciaux sont un autre exemple. Ils sont rarement générés dans un objectif de bien être collectif ou de recohésion d’un territoire...

"Pour la disponibilité des logements sociaux, il serait normal qu’elle reste transitoire (pendant la période de précarité)," Le logement social n’étant pas destiné à un usager unique, je crois deviner que si la situation précaire du locataire tendait à s’améliorer, il serait malheureusement vite remplacer. Il me semble personnellement, mais je peux me tromper, qu’un déficit de logements à petit loyer, accessibles ou non via le logement social, est de toutes manières en sous-nombre.

Globalement, je suis assez en phase avec cet article, et particulièrement le titre. L’urbain est de plus en plus enclin à aller s’établir en périphérie, s’il en a les moyens. Beaucoup de chose l’y poussent, dont une accessibilité sans cesse améliorée pour le rurbain, et de plus en plus limitée pour l’urbain à sa propre ville.


Une "contre-étude" ?
posté le 10 décembre 2010 par MkM

C’est bien gentil de sortir une "contre-étude", mais n’attendriez-vous pas que l’étude que vous critiquez soit sortie avant de tirer à vue ? D’une part, il n’est pas impossible que certains éléments de ladite étude soient à votre gré. D’autre part, vous gagneriez en crédibilité à réagir sur des faits plutôt que sur des rumeurs ou des suppositions...


Ce qu’il faut entendre par « contre-étude »
posté le 10 décembre 2010 par François Schreuer

Merci pour votre message.

Le terme « contre-étude » est à entendre d’une façon plus générique que celui d’une étude contre une autre. Par l’usage du terme « contre-étude » (exactement comme dans « contre-pouvoir »), nous signalons simplement que ce travail est une initiative indépendante, qu’il développe un point de vue susceptible de créer du débat.

On peut aussi souligner que les décideurs politiques et les administrations évitent autant que possible de nous consulter ou de nous associer aux travaux qui ont lieu. Si urbAgora avait été, dans le cas présent, invitée à faire partie du comité de suivi de ladite étude ou simplement informée des développements en cours, sans doute notre attitude aurait-elle été différente. Mais l’opacité demeure la règle. Le site web de la Ville de Liège ne publie quasiment rien sur le travail fait par son Collège et son administration. Des études commandées par le pouvoir public devraient être disponibles pour tous les citoyens, il n’en est rien. Nous n’acceptons pas cette situation.

Enfin et surtout, contrairement à ce que vous dites, les faits, ils sont là et bien là (en fait, notre sortie est fort tardive) : l’éviction de la prostitution du quartier est un fait, la décision du Conseil communal de lancer la concession d’un nouveau parking est un fait, le projet du SPW pour le réaménagement des quais est un fait. C’est surtout à cela que nous réagissons, bien plus qu’à une étude.


« Cathédrale-Nord » ou le droit à la ville
posté le 9 décembre 2010 par stereo

L’introduction de l’article me semble fort agressive. Si d’aucuns (promoteurs privés ou publics) ont la faculté de proposer, les pouvoirs publics ont la faculté de réguler selon des règles légales et objectives.

En ce qui concerne la question des logements pour faibles revenus, il y a en amont le problème de société (chômage, familles décomposées, personnes seules,...) qui est du domaine de la politique et doit être traité par les pouvoirs publics. En ce qui concerne la qualité des logements, il est régi pout tout bailleur (public ou privé) par le Code du Logement.

Pour la disponibilité des logements sociaux, il serait normal qu’elle reste transitoire (pendant la période de précarité),qu’elle ne constitue pas un droit irréversible et que,pour des raisons de rentabilité, on n’attribue pas les logements à des personnes mieux nanties dans le but d’assurer la rentabilité. Quant au niveau des loyers, il existe pour tout baileur (public ou privé) une relation similaire entre l’investissement + frais divers (taxes diverses, états des lieux, délai de relocation, remise en état,...) et le montant du loyer.

Non donc aux abus, non aussi à la caricature.


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