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Petit historique

 

2007. Eté : rencontre avec le mouvement d’opposition à l’autoroute CHB, qui est actif dans les communes concernées par le tracé (notamment Fléron, Trooz et Chaudfontaine). Lancement, début septembre, de la pétition « Oui au tram, non à l’autoroute » qui propose un nouvel angle d’approche sur la question de CHB, axée sur la nécessité de réorienter la dépense publique vers la transition et la défense de la ville face à la périurbanisation dont CHB est un vecteur annoncé. Dans la foulée s’organisent plusieurs manifestations : 150 personnes le 1er octobre devant le Conseil communal de Liège, 400 personnes le 18 novembre à Fléron, 500 le 16 décembre à Liège pour demander une autre politique de mobilité. Le 20 novembre, une grande conférence sur le thème « Le tram est-il l’avenir de la mobilité à Liège ? » remplit la salle Kurth de l’Université de Liège.

2008. Mars : le collectif informel né au cours de l’automne prend le nom d’urbAgora et installe sa boîte aux lettres chez Barricade, rue Pierreuse. Une vingtaine de personnes y participent. Ouverture du site urbagora.be. En avril, le premier communiqué de la jeune association de fait plaide pour l’installation du nouvel hôpital du CHC sur le site de Fontainebleau, dans le quartier Saint-Marguerite. Juin : publication d’un dossier thématique sur l’aménagement du territoire en Wallonie dans la revue POLITIQUE. En juillet, une première conférence de presse, « Quel tram pour Liège ? » propose une première réflexion sur les enjeux du futur tram, dont une décision de principe sera annoncée quelques jours plus tard par le ministre Antoine. Pendant l’été, à la suite d’une projection du film de Gwenaël Breës « Dans dix jours ou dans dix ans » organisée dans le quartier, germe la plateforme Guillemins.be, qui va, pendant plusieurs années, se battre pour défendre la place des habitants dans le quartier des Guillemins. Septembre : organisation avec Greenpeace d’une formation de quelques dizaines d’activistes au campement dans les arbres pour préparer la défense des forêts menacées par CHB.

2009. L’association s’intéresse à Seraing, où elle organise un forum sur les enjeux du transport public en périphérie. Elle plaide pour la création d’une gare IC dans le centre de Seraing. Avril : création du journal en ligne Le chaînon manquant. À l’approche des élections régionales, elle ferraille avec le gouvernement pour demander l’abandon de l’autoroute CHB ou pour contrer les projets d’expropriation dans le quartier des Guillemins. Un débat pré-électoral organisé au cinéma Sauvenière réunit plusieurs centaines de personnes. À l’été, alors qu’un nouveau gouvernement wallon vient de se mettre en place, publication d’une nouvelle brochure sur le tram, dans laquelle diverses propositions apparaissent, dont la création d’un téléphérique vers la Citadelle (et, peu de temps après, celle d’un ascenseur urbain à la gare de Jonfosse). En septembre, l’asbl publie un poster proposant un schéma global de transport public pour l’agglomération, à réaliser en une génération, associant tram et train. L’association s’implique aussi dans le débat sur le déménagement du stade du Standard, en proposant un Master Plan pour la zone de Bressoux-Coronmeuse, avec le stade en rive droite. Fin d’année, l’asbl dépose une demande de reconnaissance comme Maison de l’urbanisme,... qui ne sera jamais traitée par le gouvernement. En décembre, peu avant le sommet de Copenhague, conférence de presse sur les liens entre les errances urbanistiques et la catastrophe climatique.

2010. Avril : l’asbl remporte, ex aequo, le concours d’idées (anonyme) pour l’aménagement de la place Kuborn, à Seraing. Au printemps, création d’une large plateforme associative autour des enjeux du tram liégeois : tramliege.be. Soutien au mouvement d’opposition au centre commercial de Verviers. Septembre : organisation du premier « Parking Day » liégeois, qui a lieu, de façon prémonitoire, sur la place Cockerill (l’occasion de formuler des propositions pour changer la politique de stationnement). Le dossier du tram reste au centre des préoccupations de l’association, qui intervient sur de multiples facettes du dossier. La question du genre, de la place des femmes dans les transports ou l’espace public, est abordée à plusieurs reprises. Fin d’année : publication d’une étude sur le devenir du quartier Cathédrale-Nord.

2011. La diversification thématique se poursuit, avec une première mobilisation sur un enjeu patrimonial — le Palais des fêtes de Coronmeuse —, plusieurs interventions autour du site de la Chartreuse (conférence de presse, brochure, organisation de visites du site,...) ou contre les centres commerciaux en périphérie de la ville (notamment l’extension du CORA). À Seraing, l’association tente d’obtenir la réservation de l’espace nécessaire à l’aménagement futur d’un site propre de transport en commun sur le futur boulevard urbain, en vain. La proposition de créer une nouvelle ligne ferroviaire, entre Liège et Mons via Ottignies et Nivelles, la Transurbaine, reçoit un accueil très favorable, notamment dans le Brabant wallon. Fin d’année, publication d’une étude qui démontre la faisabilité d’un Réseau express ferroviaire et propose un schéma (qui est quasiment celui qui s’impose aujourd’hui) tandis que le bras de fer sur le tram est total, avec le cabinet Henry.

2012. L’association plaide pour la sauvegarde de la dentisterie, sur le site de Bavière, critique le projet « Cristal park » (Seraing) ou le projet de nouvelle Tour des finances (Liège), soutient la création de la nouvelle passerelle des Guillemins, réclame la publication du Plan urbain de mobilité (PUM). En mars, organisation d’une exposition sur le téléphérique, en collaboration avec le CHR. Au printemps, François Schreuer cède la présidence à Olivier De Wispelaere et Anne Mager. L’association, jusqu’alors hébergée par l’asbl Barricade, s’installe dans la maison de quartier Saint-Laurent, tout près du carrefour de la rue Wazon. La bibliothèque commence à se développer, rassemblant des dons et de premières acquisitions. Publication d’une étude sur le quartier d’Outremeuse — Outremeuse, île endormie ? —, qui propose de nombreuses améliorations micro, dont certaines font depuis leur chemin (notamment la transformation en square de la place du Congrès, reprise dans la « PEP’s »).

2013. L’année la plus calme de la décennie. Animation d’ateliers dans le cadre de l’enquête publique relative au permis unique du tram. Mathilde Collin prend la présidence. Interventions dans le dossier de la place de l’Yser, dans l’enquête publique des nouveaux zonings entourant l’aéroport (Cahottes et Rossart). Publication, en fin d’année, d’une étude sur les intermodalités et le partage de l’espace public.

2014. L’année débute avec le lancement du Café urbain, un rendez-vous mensuel de débat et d’échange sur les enjeux de la ville. Signature d’un contrat-programme avec l’Education permanente. L’association s’installe dans le centre-ville et embauche trois nouveaux salariés. Sous l’impulsion de cette nouvelle force de travail, le volume d’activité va croître de façon considérable. En août, l’association mène une action de sensibilisation du public sur la multiplicité et la cohabitation des usages du Ravel urbain. Lancement d’un appel international en faveur d’un concours d’architecture pour la nouvelle bibliothèque sur le site de Bavière (sans résultat). Création des Midis de l’architecture et organisation d’un premier séminaire philosophique sur la ville. Publication d’une étude proposant la création d’un parc métropolitain entre Chênée, Beyne et Vaux-sous-Chèvremont, le Parc du Ry-Ponet. Dans la foulée se crée la plateforme associative Ry-Ponet, qui multipliera les actions pendant les années suivantes. En fin d’année, publication d’un dossier thématique, en ligne, sur le maillage vert, qui préfigure la revue Dérivations à venir.

2015. Printemps : création de la plateforme Place Cockerill, qui va mener — avec succès — la bataille contre un projet de parking sous la place. Juin : l’association participe pour la première fois à la Fête de la musique. Août : elle présente un scénario d’ensemble pour supprimer tout trafic de transit dans le centre-ville de Liège. Septembre : publication du premier numéro de la revue Dérivations. Novembre : organisation d’une première Rencontre des luttes urbaines, réunissant des collectifs venus de tout le pays. Publication d’une étude sur l’avenir du quartier du Longdoz.

2016. Création au sein de l’association, à titre expérimental et sur fonds propres, d’un « pôle pédagogique », qui va organiser ateliers, stages et formations (photographier la ville, maîtriser les outils cartographiques libres,...). Le succès est au rendez-vous mais nous ne trouvons pas les moyens financiers qui permettraient de prolonger l’expérience. Mars : publication du deuxième numéro de Dérivations, avec un dossier sur les relations entre l’université et la ville, ainsi qu’un dossier secondaire sur la politique urbanistique à Anvers. Mai : organisation du séminaire « Projeter l’ordinaire ». Un groupe créé au sein de l’association conçoit, dans le cadre du parcours Souffle vert, une installation dans l’espace public, les Samarescabelles. Août : organisation d’une croisière sur la Meuse à la découverte du patrimoine industriel de la vallée. Septembre : participation au off de la BIP, avec une exposition de Mathieu Litt ; sortie de Dérivations #3 avec un dossier sur la fête populaire dans la ville. Octobre : visite de Lille. Novembre : constitution d’une coopérative, Les Biens communaux, qui se lance dans l’acquisition et la rénovation d’un immeuble dans le quartier Saint-Léonard. Plaidoyer pour l’installation d’un réseau de chaleur à Liège. Après deux années de travail intense, le groupe de travail sur le Maillage vert publie une étude intitulée La ville en herbe.

2017. Laurent Nisen succède à Mathilde Collin à la présidence de l’association. L’année débute avec le lancement de la plateforme « Liège au cœur », en collaboration avec les Grignoux, qui va mener la bagarre (avec succès) contre le projet de multiplexe Médiaciné. En février-mars, l’association co-organise le premier festival d’architecture de Liège. Mars : présentation de propositions pour la réorganisation du réseau de bus de l’agglomération. Travail en commun avec les associations du quartier de Sainte-Walburge, autour des enjeux de mobilité du quartier (projet de création d’un nouveau parking, aménagements de voiries). De mars à mai, organisation d’un cycle de conférences sur la mobilité avec le Musée des transports. Mai : lancement d’une pétition pour la sauvegarde du centre sportif et de son parc. Juin : pendant deux soirées, à l’occasion des fêtes de la musique, nous fermons la place Cockerill au trafic et faisons la démonstration que cette place vaut mieux que son usage actuel. Enquête publique sur le projet Haïsses-Piedroux et sortie de Dérivations #4 avec un dossier consacré au bus en Wallonie. Création de l’émission de radio « L’erreur est urbaine », sur 48FM. Octobre : lancement d’une pétition pour la sauvegarde de l’observatoire de Cointe, qui réunit rapidement plus de 20.000 signatures. Publication du livre « Vive les hauts-fourneaux ! » de Philippe Bodeux et Noémie Drouguet.

2018. Début d’un nouveau cycle au sein d’urbAgora : l’asbl affirme ses ambitions pour signer un second contrat-programme avec l’Éducation permanente. Pour marquer le coup, elle organise et coordonne un grand moment d’émulation citoyenne : Avril en Ville. Ce festival de 10 jours mobilise une 40aine de partenaires associatifs locaux et bruxellois autour d’une 50aine d’événements à destination d’une variété de publics répartis dans toute la ville de Liège : conférences universitaires et grand public, débats, projections, balades commentées, journées thématiques, concerts, tables d’hôtes, moments sportifs ou gourmands, foire du livre d’occasion sur la ville et l’architecture, concours d’idées « Dessine ta Ville ! », etc. La carte et le parcours de randonnée Liège Orbitale – un projet visant à identifier et améliorer avec les citoyens les parcours pédestres peu connus autour de la ville – sont également lancés pendant le festival. Le projet et le groupe de travail qui suit attirent l’attention générale : plus de 100 personnes sont présentes pour la randonnée inaugurale ; nous sommes invités par la Faculté d’Architecture de Liège à participer à leur workshop de printemps et par l’ASBL Sentiers.be à présenter le projet dans les cadres du think tank bruxellois FAAST et du colloque Wallonie Piétonne, à Namur. Février : participation au débat « Reprendre la Ville », organisé par l’ASBL Barricade, face au philosophe montréalais Jonathan Durand-Folco. Mars : suite aux revendications citoyennes quant à l’urbanisation de la ZACC de la Chartreuse, organisation du forum « Où (ne pas) construire du logement à Liège ? », qui fait salle comble et permet la publication de réflexions sur l’accessibilité du logement à Liège. Un cycle de soirées sur le thème de l’urbanisme moderniste et ses conséquences contemporaines, « La ville inversée », est également proposé en partenariat avec l’Université de Liège en janvier et mars. Août : grâce à la visibilité de Liège Orbitale, nous participons une nouvelle fois au Festival de Promenade de la Ville de Liège. Septembre : publication de l’étude « Susciter l’architecture. Les outils politiques belges pour la qualité architecturale », faisant suite au colloque « Politiques architecturales » organisé en 2017.