C’est entendu : il devrait être possible d’imaginer des processus beaucoup plus qualitatifs, pour faire émerger des projets portés par la population, qu’en recourant à la logique du « like ».
Il n’empêche : la plateforme « Liège 2025 », lancée par la Ville de Liège dans le cadre de l’actualisation du projet de ville, est l’occasion de pousser quelques idées pour améliorer. Chez urbAgora, nous avons donc publié sur cette plateforme cinq propositions, choisies parmi les dizaines que nous défendons, pour une ville apaisée et rendue à ses habitants.
Notre proposition-phare de ces dernières années, c’est l’idée d’un centre-ville débarrassé de son trafic de transit. Si l’idée est simple et commune dans biens des lieux, sa mise en œuvre, à Liège, ne l’est pas, en raison de la topographie et de l’histoire, qui ont concentré les flux de trafic vers le cœur urbain. Qu’à cela ne tienne : nous avons étudié un scénario et montré que l’idée était envisageable.

Deuxième proposition : achever l’anneau ferroviaire autour du centre-ville, en construisant un pont entre Bressoux et Coronmeuse, qui démultipliera les possibilités d’exploitation du futur REL, rapprochera le centre de Liège de Maastricht, permettra de prolonger la dorsale wallonne vers la Basse-Meuse, etc. Les explications détaillées sont ici.

Plus récemment, nous nous sommes impliqués dans le débat autour de l’avenir de l’Observatoire de Cointe, en réclamant le classement du site (dans son ensemble) et en proposant une idée simple : faire de l’Observatoire un lieu de rencontre entre les arts et les sciences. Pour en savoir plus à ce sujet, lisez par exemple cette analyse : L’observatoire de Cointe : un patrimoine en danger.
Quatrième proposition mise en avant : la construction d’une passerelle cyclo-pédestre sur la Meuse, entre le Val-Benoit et le quartier de Kinkempois, qui désenclaverait ce dernier, donnerait accès au tram à ses habitants et constituerait l’élément-clé d’une liaison cyclable de qualité entre la vallée de l’Ourthe et la vallée de la Meuse. Pour les explications détaillées, c’est par ici.

Enfin, nous avons publié une fiche proposant le lancement d’un appel à projets pour la création d’un parc sur le site « Palmolive », dans le Longdoz. Défendue de longue date par urbAgora, cette proposition a été suivie d’effet, avec l’acquisition, début 2018, du terrain par la Ville de Liège. Il reste maintenant à concrétiser... À ce sujet lire notamment notre analyse sur le processus « PEP’s ».
Par ailleurs, deux autres projets émanant d’urbAgora ont été publiés par des tiers : la proposition d’un ascenseur urbain à la gare de Jonfosse (pour lire notre note à ce sujet, c’est par ici) et celle de créer un parc métropolitain de plus de 300 hectares sur les hauteurs de Chênée : le parc du Ry-Ponet (voir à ce sujet notre étude de 2014).