Ce document présente les premiers résultats d’un travail d’étude en cours sur la question du transport ferroviaire dans la province de Liège.
Notre message est simple : il est financièrement et techniquement possible de réaliser — sans quasiment aucuns travaux d’infrastructures sinon la réouverture de points d’arrêts — en quelques années un Réseau express liégeois dans toute la province de Liège (nous proposons quatre lignes, avec une exploitation cadencée à la demi-heure, desservant Huy, Waremme, Tongres, Visé et Maastricht, Verviers, Spa et Eupen) pour un investissement minimal (en regard d’autres projets de mobilité) que nous évaluons à 200 millions d’euros (infrastructure et matériel roulant).
Il nous paraît en conséquence urgent et primordial qu’ait lieu rapidement une mobilisation politique d’ampleur de tous les niveaux de pouvoir (depuis les communales concernées jusqu’au gouvernement fédéral en passant par la Province et la Région) autour de cette question car nous nous trouvons aujourd’hui dans une « fenêtre de tir » exceptionnelle, caractérisée notamment par l’ouverture du débat métropolitain liégeois (le tram est toujours en cours de discussion, le PUM doit être publié prochainement et parle du REL), par l’imminence du plan d’investissement d’Infrabel 2013-2025 (les prochains mois seront décisifs à cet égard), par la disponibilité de matériel roulant (Desiro) en raison des retards que connaît le RER bruxellois, sans parler de l’obligation qu’a la SNCB (art. 10 de son contrat de gestion) de rendre publique, d’ici la fin de cette année, une étude sur la faisabilité de réseaux suburbains autour de Charleroi, Gand, Anvers et Liège — obligation dont il semble qu’elle se soit dispensée. Si on ne saisit pas cette opportunité, la prochaine fenêtre de tir n’interviendra sans doute pas avant 12 à 15 ans.
Ce document — qui est clairement un « work in progress » et reste inabouti sur certains points — va servir de base à une série de contacts et de discussions dans les semaines à venir. Nous en publierons ensuite une version beaucoup plus aboutie et complète, d’ici la fin de mois du novembre. Cette seconde version constituera notre « étude » 2011 que nous sommes tenus de produire (après Cathédrale Nord l’année dernière) dans le cadre de notre demande de reconnaissance en Education permanente.